- Commentaire
Dès la seconde moitié du XIXe siècle, la question complexe et délicate des pupitres d’élèves a provoqué une quantité innombrable de travaux. De grands progrès ont été faits et en Suisse, dès 1873, les anciens bancs à 8, 6, 5, 4 et 3 places ont peu à peu disparu. Les pupitres devaient répondre à de nombreuses questions pédagogiques, hygiéniques et techniques. Le banc d’école idéal exige de multiples qualités. Celui-ci a passé du canton de Neuchâtel au canton de Vaud avant d’entrer dans la collection du MCAH.
Table-banc pour un élève, réglable au niveau du placet (5 positions) et du marche-pied (3 positions). La table ou étagère est coupée dans le sens de la longueur en deux parties, dont l’une est mobile. Elle est inclinée d’environ quinze degrés peut se relever et offre, alors, une ardoise ou tableau noir. La partie fixe et à l’horizontale dispose d’un trou pour l’encrier, d’une rainure pour les crayons et porte-plume, ainsi que d’une tablette.