L’enseignement mutuel ou Histoire de l'introduction et de la propagation de cette méthode

L’enseignement mutuel ou Histoire de l'introduction et de la propagation de cette méthode

Par les soins du docteur Bell, de J. Lancaster et d’autres; description détaillée de son application dans les écoles élémentaires d'Angleterre et de France, ainsi que dans quelques autres Institutions.

enseignement obligatoire

L'ouvrage s'ouvre sur une dédicace "A sa Majesté l'Empereur de Russie" de Hamel. La méthode est présentée en plusieurs parties : L'enseignement mutuel ; Description des écoles où l'on suit la méthode du docteur Bell ; Description des écoles où l'on suit la méthode de M. Lancaster ; Description des écoles fondées en France.

client.collections.labels.auteur
Hamel, Joseph
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1818
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1 ère
client.collections.labels.editeur
L. Colas, imprimeur-libraire de la société pour l'Instruction élémentaire
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couverture cartonnée, dos en peau, cousu, vertical, 20,3x12,6 ; 12 planches n/b, XVI + 228 pages
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F - Paris
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Cet ouvrage, traduit de l'allemand de Joseph Hamel, traite de la méthode mutuelle (Dr. Bell et M. Lancaster). Il développe, entre autres, des principes généraux, des locaux, des enseignants, des méthodes et de leur application. M. Hamel indique comment cette méthode s'est implantée en Angleterre, en Europe et dans le monde. Nous apprenons que M. le général Laharpe a créé des écoles à Lausanne et Genève soutenu des conseils de M. Frossard. L'ouvrage se termine par un bilan nuancé à propos de la méthode, rappelant combien les temps sont difficiles et la population miséreuse. Il donne des indications pratiques comme: la fabrication d'ardoises artificielles (p. 185), le rôle des récompenses pécuniaires (p. 199) ou encore le passage de l'école d'enseignement de la couture à l'école industrielle (p. 92). Les mêmes travaux de couture perdurent plus de cent ans dans les classes de filles.

Dès 1816, le pays de Vaud s'est intéressé à l'enseignement mutuel. Soucieux d'offrir aux écoliers une école de qualité tout en résolvant les difficultés financières des communes miséreuses, l'Etat a accepté l'ouverture d'une cinquantaine de classes, dont une au Solliat (Vallée de Joux).